mardi 17 mai 2011

Londinii tour

[Londinium = cité romaine à l'origine de Londres]

Samedi matin, mon banlieusard préféré fraîchement arrivé de France et moi-même avons pris le train pour Londres, armés de bagels et de boissons chaudes achetées à prix d'or sur le quai. Enfin, le train, le bus-train quoi, une partie du trajet ayant été routier en raison de travaux sur les voies, ce qui n'a même pas été trop long, et plutôt agréable même, du haut du premier étage du car. Ensuite, notre excursion à pied dans la capitale, que mon banlieusard préféré connaissait déjà un peu, a pu commencer.


Les drapeaux sont toujours particulièrement timides face à mon appareil photo, mais on reconnaît bien ici celui du pays de Galles.


J'ai eu une révélation quand mon banlieusard préféré m'a fait remarquer que la seule forme des taxis londoniens suffisait à les repérer. Fichtre, c'est vrai !
Un bâtiment possédé par King's college London, une université de la ville.


Ce bus bien typique est dans une rue toute aussi connue...


Fleet street, ancien bastion de la presse londonienne dont le nom est resté une appellation des journaux.


Je me demande si avoir marché dedans me rendra plus pro sur ce blog. J'en doute, mais je suis contente de maintenant savoir la situer.


A gauche, on poste le stamped mail, id est les enveloppes timbrées, à droite le meter mail, alias les enveloppes sur lesquelles une impression remplace le timbre. La séparation des deux fentes m'a étonnée, d'autant plus que je ne connaissais pas ce terme de meter mail. M'enfin, je connais une boîte aux lettres plus perturbante.


Autrefois, ceci était un téléphone public gratuit pour joindre la police.


Ici, on aperçoit le musée de Londres qui a été notre première étape, nous offrant un voyage riche et intéressant depuis la Préhistoire jusqu'à nos jours, avec un ton un peu ampoulé et laudatif. Londres serait la seule ville à aussi bien marier l'ancien et le moderne. Euh...


Un quartier pas vraiment sensas, mais surtout, les armoiries de Londres.


Au loin, on demande la libération d'Ai Weiwei, décidément à l'honneur dans la capitale, on le verra plus tard. Y'a une grue qui se camoufle dans les nuages, aussi.


Même dans ses recoins moins élégants, la Tamise me plaît toujours.


Une exposition des animaux du zodiaque chinois de l'artiste emprisonné Ai Weiwei dans la cour de Somerset house. Une occasion de se faire prendre en photo devant le dragon pour moi et le rat pour mon banlieusard préféré, et d'apprendre plus tard dans le journal le sens de cette oeuvre en hommage aux enfants disparus dans le récent séisme... Et en rappel de la destruction d'animaux du zodiaque dans le Palais d'été par la France notamment.


Dans Saint James Park, notre future résidence secondaire, pas trop moche, pas trop mal placée.


Une illuminée prenant les oiseaux en photos. A-t-on idée.


Buckingham palace de loin.


Mon banlieusard préféré a plaint ces pélicans à cause de la taille de leur bec et de leurs mouvements répétitifs pour manger. M'est avis qu'ils s'en accommodent bien, et en plus, dans ce parc, ils ne crèveront pas de faim.


De quoi se souvenir de notre week-end à Copenhague l'an dernier... [Christiania en est le quartier autogéré.]


Buckhingam palace de plus près...


... Mais ça ne sera jamais plus près, même par derrière.


Mon banlieusard préféré a proposé un jeu inspiré d'How I met your mother, s'écrier "Strauss-Kahn" à la vue de toute Porsche. Hélas, le gugus n'était pas dans les parages. Selon la rumeur et pour reprendre les termes de Rachida, il parlerait  bientôt d'inflation à une jeune femme de chambre américaine.


Mais samedi, voici l'événement politique qui nous a étonnés avant que je ne m'étrangle devant mon écran d'ordi le lendemain. Ci-dessus, l'ambassade de Syrie.
Une manifestation ! Enfin, deux...


A gauche, les soutiens au soulèvement populaire.

 
A droite, les fidèles du régime.


Entre eux, pour éviter qu'ils ne fassent plus que se narguer, la police.


Une des élégantes rues que nous avons admirées. Et un taxi !


Du jaune sur un sac et sur cette affiche pour une marche au clair de lune contre le cancer du sein.


Le musée d'histoire naturelle où nous ne sommes pas restés longtemps, juste assez pour s'émerveilleur du bâtiment, et se retrouver dans un utérus en compagnie d'un foetus de sept mois, écoutant avec lui les battements du coeur de sa mère. C'est à se demander pourquoi il n'y pas plus de migraineux sur terre, honnêtement.

Nous avons aussi découvert le musée des sciences où j'étais ravie d'apprendre comment les astronautes vont aux toilettes. Jamais je n'avais réalisé que c'était plutôt technique d'assurer cette part nécessaire de leur quotidien.


Nous nous sommes ensuite aventurés dans Hyde park.

Nous y avons un peu taquiné un écureuil gris.


L'arbre des réformateurs, que je n'avais jamais trouvé dans le parc... n'est plus un arbre. ça explique mes échecs répétés.

Sur le chemin du retour vers la gare avant de prendre le métro, un bain de foule près d'Oxford circus.


Le gugus à droite de l'arbre faisait du prosélytisme chrétien. ça me gêne toujours un peu aux entournures.


Qui veut un sac imitant ceux de Cath Kidston ? Pas ma maman en tout cas.


Après cette journée chargée et stimulante, nous avons eu la chance, une fois le train arrêté à Royston, d'avoir deux places à l'avant du bus vers Cambridge. D'accord, nous avions toujours l'impression d'emboutir les autres véhicules. Mais nous étions les rois du monde, comme dans Titanic, sauf qu'il aurait fallu casser le pare-brise pour rejouer la célèbre scène, alors tant pis.



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