samedi 16 avril 2011

The Guardian week-end

Lorsque je sens que j'aurai le temps de le lire, le samedi, j'adore acheter The Guardian week-end. J'apprécie ses articles complets, et aussi l'incroyable quantité de rubriques diverses et variées qui sont offertes à ma curiosité dans cette édition de fin de semaine. Ce que l'on dit des journaux du samedi ou du dimanche dans l'autre Bretagne n'est pas faux, ils sont gros, et ça gère.

Le journal est décomposé en plusieurs livrets. Le principal permet une plongée passionnante dans l'actualité du jour, avec ce qu'il faut de chroniques, de points de vue et de courriers de lecteurs, avec à la fin la présentation de l'un d'entre eux. Récemment, un Serbe expliquait qu'il adorait The Guardian sans pouvoir cependant l'acheter dans son pays.

Ensuite, toute une pile de cahiers reste à feuilleter : Money et Sport ne m'intéressent pas le moins du monde, Work a la bonne idée de présenter un métier à la manière du livret Samedi Emploi d'Ouest-France, Travel m'a donné envie, il y a peu, par ses témoignages et photos, d'aller en Pologne, cependant, je ne crois pas pouvoir suivre tous les conseils de destinations que j'aurai lus à la fin de mon séjour en Angleterre, et enfin, Family raconte des histoires amusantes ou touchantes liées à des histoires de famille. Le glauque n'est jamais très loin, heureusement, le mignon non plus.


Et quand y'en n'a plus, y'en encore. Le journal est accompagné d'un guide culturel hebdomadaire, et d'une revue me faisant un peu penser au Monde magazine. Sa rubrique Experience fait toujours frissonner car les expériences en question ne sont jamais drôles, ses articles peuvent être sérieux, mais y'a tout plein de pages distrayantes. Le blind date entre deux lecteurs avec le bilan de chaque à la fin de la soirée (je me demande toujours leur réaction en voyant la note que l'autre leur a donné), la lettre What I really think rédigée par un hyponchondriaque par exemple, et, cerise sur le gâteau, la merveilleuse This column will change your life d'Oliver Burkeman. 


Lire cet énorme tas de papier dans mon lit, au petit-déjeuner, en buvant une soupe ou dans le train est quasiment devenu un rituel pour moi, une porte ouverte vers des sujets divers et variés, des relations amoureuses aux conflits géopolitiques, en passant par la concurrence amicale entre les habitants de Varsovie et Cracovie. Cette habitude anglaise, contrairement au trempage de biscuits dans le thé, je veux bien l'adopter à vie, tellement c'est cosy.


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