mardi 22 mars 2011

Don't lose heart when you lose your card

En moins de deux mois ici, j'ai deux fois cru perdre ma carte de l'université, deux événements particulièrement énervants. Et d'une parce que sans ma carte, je ne peux pas librement circuler à l'intérieur du bâtiment. Et de deux parce qu'à chaque fois, elle a disparu en quelques minutes dans le bureau. Heureusement, je pouvais compter sur le soutien de mes collègues en partant à la chasse ou à la pêche de ma carte adorée.

[Tout le monde ne fait pas de l'aviron.]

La première perte éclair de ma carte s'est produite un soir à la fin d'une journée remplie mais courte du début de mon stage. Je m'apprêtais à plier bagage bien tranquillement, hop hop hop je range mon maillot, mon bonnet et ma serviette maintenant secs, je mets mon téléphone dans mon sac, mes clés et ma carte dans ma poche... Ma carte ?! Que diable, où est-elle ? Je venais d'aller aux toilettes, donc forcément, je l'avais utilisée pour rentrer dans le bureau, cinq minutes auparavant... J'ai cherché désespérément partout, vidant mon sac, soulevant des papiers, regardant dans tous les coins, prenant le Français à témoin... jusqu'à abandonner et rentrer chez moi sans ma carte, vidant encore quelques fois mon sac dans la soirée, au cas où. 



Le lendemain matin, la réceptionniste a bien voulu m'ouvrir la porte de mon bureau, heureusement car sinon je l'aurais mangée (oui, la réceptionniste, pas la porte, même si mon frère  a déjà sciemment mangé un bout de porte), étant donné que je devais récupérer mon petit-déjeuner à l'intérieur. Et là... J'ai vu ma carte dépasser d'environ un dixième de millimètre de sous l'unité centrale de mon ordi. Lalala. Sans doute étais-je moins aveuglée par ma détresse... Je me suis ensuite jurée de porter une grande attention à ma carte.

Mais, il y a un mais, j'ai encore perdu ma carte la semaine dernière, suivant à peu près le même scénario, à part que cette fois, mon collègue présent et conciliant était le post-doctorant néo-zélandais. J'ai encore une fois cherché partout, secouant des tas de papiers, j'ai emprunté la carte de ce voisin pour aller fouiner dans la salle à café, et rien. 


Revenue bredouille, j'étais très déçue, et le Néo-zélandais m'a demandé si j'avais regardé dans mes tas de papiers. Bah oui, mais réessayons... Ma carte !

Bref, je suis aveugle et j'étais complètement désespérée par mon propre cas. Heureusement, mon collègue m'a raconté avoir fait pire que moi. Une fois, il a mis sa carte dans la chaussure qu'il portait, afin de l'avoir sans en être encombré, et puis il a oublié qu'il l'avait mise là, et cru l'avoir perdue... Ah là là, la pêche aux cartes est un sport qui continuera toujours d'exister parmi les distraits...

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