dimanche 6 mars 2011

Chainsaw massacre

Qu'on se rassure, personne n'a été récemment tué à la tronçonneuse à Cambridge, encore heureux. Hé non, encore une fois, les pauvres victimes sont des arbres... Et ce n'est pas moi qui suis obsédée par les arbres, mais plutôt les autochtones ayant une réaction digne du petit Idéfix, cette fois pour d'augustes végétaux menacés par la commune et une entreprise d'assurance.

Tout près de chez moi se trouve le parc Alexandra Garden, assez vert, dans lequel je m'étais assise sur un banc en attendant de visiter mon actuel domicile. L'endroit est situé au milieu du quartier d'habitation qu'il aère donc joliment. Un havre de paix apparemment menacé, d'après les moult prospectus reçus chez moi et ce site.


Que se passe-t-il ? Hé bien cet arbre, et d'autres parmi ses compères, ont de grosses racines déclarées coupables de fentes dans le mur d'un riverain. L'assurance de ce foyer a contacté la commune pour demander une réaction ou de l'argent. Et la commune, au lieu de chercher à réparer la maison ou de s'attarder sur la stabilité du sol, a commis un crime selon le groupe de pression qui écrit beaucoup à mes colocs, nos voisins et moi...


La mairie a tout simplement décidé de les couper. Brrr. Après une intense bataille, les défenseurs de ces arbres ont un peu gagné, les arbres se verraient amputés de 70% de leurs branches selon la dernière proposition, mais resteraient en place. Malheureusement, ça va les mettre bien mal en point. Je n'ai pas d'avis d'expert sur la nécessisté ou non d'abîmer les arbres pour sauver la maison, en tout cas, je sais que ça peut en effet être embêtant de faire des plaies. J'ai lu dans des publis sur "ma" maladie d'arbres que ça pouvait aider le pathogène à rentrer. Il faudra bien protéger les victimes !


Mais qui sait, cette campagne hyperactive, qui a déjà eu un premier succès, réussira peut-être à sauver les arbres d'Alexandra Garden... En tout cas, pour moi qui réfléchis à des stratégies de gestion des forêts dans mon modèle pour empêcher la maladie de tout foutre en l'air, c'est une occasion de réaliser que dans la vraie vie, on peut difficilement imposer des décisions aux autochtones sans les consulter. Une bonne preuve d'engagement, et que cela donne raison à la Big Society de Cameron ou non, je trouve que c'est intéressant.

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