samedi 19 février 2011

I'm sorry, I got it wrong

Qui s'est trompé ? Même pas moi ! Enfin si, en apprenant à coder avec C++, des tas de fois, et ce satané compileur me le fait remarquer sans toutefois bien me le faire comprendre. Je cherche encore une version spéciale gros nuls. Mais au moins, ces fautes récurrentes ont peu d'incidence sur la marche du monde, et je n'ai pas vraiment besoin de demander pardon à mon petit ordinateur. Pas comme la ministre de l'environnement britannique Caroline Spelman, à propos de la gaffe plus ou moins rattapée du gouvernement concernant l'avenir des forêts britanniques.


A force de parler d'arbres, je me demande si mon deuxième prénom me prédestine à une vocation sylvestre, ça sonnerait bien. Mon premier prénom, lui, justifie mes caprices royaux et mon élégance naturelle assez décatie depuis la malheureuse perte de mon diadème. Quant à mon dernier prénom... La fécondation in vitraux peut-être ? Mauvaise plaisanterie. Je ne peux pas me décrire avec une charade, et puis après tout, là n'est pas la question.  



[Photo prise en Norvège par le rat des champs dans un cadre magnifique.]

Le problème est plus grave. Le gouvernement britannique, en plein dans la chasse aux dépenses à supprimer, s'en est pris aux forêts, en se disant qu'il gagnerait de l'argent en les refilant à des proprios privés. Ainsi, il n'aurait plus besoin de dépenser ses écus pour leur entretien. [A ce moment, tendez l'oreille, des chercheurs de mon groupe s'étranglent de rage.]

L'idée a rencontré énormément d'opposition. La population pourrait, dans l'affaire, perdre le contrôle sur le devenir de ses forêts et de leurs habitants, et peut-être même le droit de s'y promener. Les partenariats entre l'office britannique des forêts et les bénévoles locaux pourraient être brisés. Après les meurtres par ci par là, on assisterait à un véritable génocide, qui sait... Il est de ces bijoux de famille dont on ne saurait se départir sans risquer une malédiction éternelle.

Heureusement, après un tourbillon de mécontentement, le gouvernement a fait marche arrière, et la ministre penaude s'est excusée devant le parlement. Une fin à tous les tourments ? Pas réellement, mon maître de stage m'a fait remarquer qu'il resterait légal de vendre 15% des forêts, la vigilance est donc de mise...

  

Et attention, si les Conservateurs jouent encore avec le feu, les princesses poissons peuvent peut-être se transformer en super-héros des arbres. Une cape devrait être plus simple à trouver qu'un diadème.

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