jeudi 17 février 2011

Do not fight evil with evil. Fight it with your handbag.

Oeil pour oeil, dent pour dent... Non. Mais des fois, il faut savoir se défendre ou bien défendre son prochain...


Jeudi soir, dans le cadre du groupe d'étude de la bible auquel je me suis jointe dans l'église catholique la plus proche de Downing Street, nous avons lu un extrait de l'Evangile selon Saint Matthieu, ce fameux passage qui peut faire passer les Chrétiens pour des têtes à claques : aimer ses ennemis, leur tendre la joue encore indemne, tout ça tout ça. Notons au passage que ces lignes auraient inspité Gandhi et Martin Luther King, ainsi il ne s'agit pas de se laisser faire, mais plutôt de se défendre pacifiquement. Vraiment, un bon sujet de réflexion, tout indiqué pour moi après des démêlés avec mes encadrants suédois ayant encore décidé de me prendre pour un élément négligeable cette semaine. Ouh que je les... adore.

 Mais là n'est pas la question, non non non. Notre guide nous a à un moment demandé de réfléchir à ce que nous devons faire quand d'autres sont persécutés, et a alors évoqué l'exemple récemment relayé dans les médias d'une Supermamie. Encore une dame âgée amusante, plus encore cependant que Margaret et Margaret.

Cette femme incroyable a cru voir une bagarre dans la rue et quelqu'un se faire taper dessus. N'écoutant que son courage, elle a foncé droit devant elle et a attaqué les assaillants avec son sac à mains, les faisant fuir. Comme dans la pub qu'on voit au cinéma pour je ne sais quoi, mais en vrai. Ce faisant, ce n'est pas une baston qu'elle a supprimée, mais... un braquage de banque ! Hé oui, les malotrus étaient en fait en train de frapper... La vitrine d'un établissement bancaire. Et non pas une personne en détresse. Mais quand même, ça a la classe, chapeau. Quel que soit le rapport initial au sujet de l'amour de son prochain et de ses ennemis.


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